Quand Alévêque persiste et signe

Politis  • 9 février 2012
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« Ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones […] et qui maintenant profite de son image à outrance […]. Ambassadeur de Danone, qu’il crève dans le yaourt ! » Tels étaient les propos de Christophe Alévèque dans SportMag, en janvier 2011, à propos de Zidane. Il n’en fallait pas davantage pour exciter le joueur, qui traîne l’artiste en justice et réclame 75 000 euros de dommages et intérêts.
Au tribunal correctionnel de Paris, le 2 février, l’humoriste a maintenu ses propos. Arguant de son rôle de bouffon, « le seul à pouvoir s’attaquer au roi ». « J’ai critiqué avec mes mots quelque chose de vulgaire. » Et de rappeler au tribunal les 11 millions d’euros empochés par Zidane pour soutenir la candidature du Qatar pour la Coupe du monde de foot. Ni impressionné, ni démonté Alévêque, mais franc du collier. Délibéré le 22 mars.

Les échos
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