Le PS se divise sur les Roms

La ligne anti-Roms du ministre de l’Intérieur divise fort, pour des raisons qui vont du respect du pacte républicain à l’accueil local des Roms.
Politis  • 3 octobre 2013
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« Le PS et les Roms : qui dit quoi ? », pose l’Express dans une infographie. Côté gauche-solidarité : Sandrine Mazetier, Arnaud Montebourg, Jean-Yves Leconte, Pouria Amirshahi, Harlem Désir et Razzy Hammadi. Au centre : Martine Aubry. Côté droite-fermeté : Bertrand Delanoë, Eduardo Rihan Cypel, Anne Hidalgo, Najat Vallaud-Belkacem, Bruno Le Roux et, à l’extrême droite, Manuel Valls. La ligne anti-Roms du ministre de l’Intérieur divise fort au PS, pour des raisons qui vont du respect du pacte républicain à l’accueil local des Roms. Dans le JDD du 30 septembre, seize élus, dont Daniel Vaillant et Gérard Colomb, cosignent une tribune de soutien. Il a reçu les encouragements d’Aurélie Filippetti et de Bernard Cazeneuve. George Pau-Langevin a déclaré pour sa part que la France saurait accueillir « ces nouveaux déshérités ». Benoît Hamon regrette « que l’on s’égare dans des formes de transgression ». Laurent Fabius préfère « rester modestement dans son couloir ». Jean-Marc Ayrault en appelle « au sang-froid ». Nombreux se tapissent derrière la circulaire d’août 2012, pourtant pas appliquée. Et François Hollande continue à se taire…

Les échos
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