Un PEL en avant, deux PEL en arrière…

Se gausser du gouvernement est devenu un sport national.
Politis  • 31 octobre 2013
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Se gausser du gouvernement est devenu un sport national. Avouez qu’il y a parfois de quoi ! Exemple, l’affaire du Plan épargne logement (PEL). Le 26 septembre, le Conseil des ministres décide, dans le cadre de la loi de financement de la Sécu, de fixer à 15,5 % le taux unique de prélèvements sociaux sur les produits d’épargne, dont le PEL. Inconvénient évident : Bercy s’en prend aux placements typiques des classes moyennes. Dans sa campagne hystérique anti-impôts, la droite s’empare du sujet, le 23 octobre à l’Assemblée, avec des accents faussement populaires. Le 25, Gérard Bapt, rapporteur socialiste, est lui-même saisi par le doute. Le 26, Matignon annonce que « des améliorations pourraient être apportées ». Mais, le même jour, le ministre du Budget objecte qu’on ne peut revenir en arrière pour des raisons de constitutionnalité. Le 27, le même Bernard Cazeneuve revient pourtant en arrière… En l’occurrence, le recul gouvernemental n’est pas socialement injustifié. Mais pourquoi n’y avoir pas réfléchi plus tôt ?

Les échos
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