Green bashing

Pour être retourné à ses clubs juste après une déclaration sur la mort de James Foley, Barack Obama a essuyé un feu nourri de critiques.
Politis  • 28 août 2014
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Le golf n’est pas toujours politiquement correct. Pour être retourné à ses clubs juste après une déclaration sur la mort de James Foley, Barack Obama a essuyé un feu nourri de critiques. Et la presse s’est régalée. Le Président hilare sur le green, juste à côté des visages dévastés des parents du journaliste assassiné, voilà de quoi vendre du papier. Et si les Démocrates n’ont pas apprécié l’erreur de communication, les Républicains s’en sont frotté les mains. M. Obama serait plus à sa place « sur un terrain de golf […] qu’aux prises avec cette crise », selon l’inénarrable Dick Cheney. Il est vrai que George W. Bush, lui, avait le talent de faire les deux en même temps. « Now, watch this drive ! », avait-il lancé avec enthousiasme aux journalistes venus recueillir sur le green son commentaire sur un attentat-suicide en Israël en 2002.

Les échos
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