« La Colline » : des déchets et des vies
Denis Gheerbrant et Lina Tsrimova filment celles et ceux qui travaillent dans une déchetterie, au Kirghizistan.
dans l’hebdo N° 1753 Acheter ce numéro

La Colline / Denis Gheerbrant et Lina Tsrimova / 1 h 19.
Le titre du film pourrait évoquer un bel endroit : La Colline. Ce lieu-là est une déchetterie, au Kirghizistan, où Denis Gheerbrant et Lina Tsrimova filment ceux qui y travaillent. Une existence à trier les rebuts, à être en contact avec toutes sortes de substances pourrissantes, à inhaler les fumées de ce qu’on brûle. Il y a là Alexandre, ancien soldat traumatisé, et sa femme, Lena, qui vivent au milieu de ce chaos. Ou encore Tajikhan, obligée d’être à la tâche malgré son âge avancé, le cœur brisé par la mort de ses enfants. Ce sont des destins qu’on a peine à qualifier de vies véritables. Et, pourtant, La Colline en offre le témoignage.
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