Ce soir, on sort de l'état d'urgence, mais pas vraiment
Le régime d'exception prend fin ce 31 octobre, mais la récente loi antiterroriste va perpétuer de nombreuses atteintes à l'État de droit.
Le régime d'exception prend fin ce 31 octobre, mais la récente loi antiterroriste va perpétuer de nombreuses atteintes à l'État de droit.
Après une enquête et un procès à charge, le délibéré sévère vient confirmer l'acharnement de la justice sur les militants accusés d'avoir incendié un véhicule de police le 18 mai 2016 à Paris.
Le gouvernement d'Emmanuel Macron envisage d'inscrire dans la loi commune toutes les mesures de cet état d'exception. Des dispositions contraires à l'état de droit deviendraient ainsi la norme.
Amnesty International dénonce les dérives des autorités et des forces de l'ordre lors des manifestations, justifiées par les pouvoirs exceptionnels dus à l'état d'urgence.
Dans une atmosphère tendue, l'Assemblée nationale a adopté la prolongation de l'état d'urgence pour six mois.
Le dernier entretien présidentiel du quinquennat, un 14 juillet, était celui d’un président en campagne pour sa réélection qui n’hésite pas pour cela à travestir son bilan.
Les sénateurs ont retoqué le 17 mars les modalités d’application de la déchéance de nationalité votées par l’Assemblée. La tenue d’un Congrès sur l’ensemble de la révision constitutionnelle semble donc, pour le moment, vouée à l’échec.
Les sénateurs s’apprêtent à se pencher sur le projet de loi inscrivant l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la Constitution. Mais la perspective d’un vote du texte en Congrès semble de plus en plus lointaine.
En comparaison de la déchéance de la nationalité, l’inscription de l’état d’urgence n’est guère contestée. Et le gouvernement se garde bien de communiquer sur ses vraies motivations.
Choses vues dans la manifestation parisienne contre l'état d'urgence et la déchéance de nationalité.
Un détenu a fait quarante-trois jours de grève de la faim pour dénoncer les fouilles à nu systématiques auxquelles il est soumis.