La petite armée zemmourienne
Jeunes soutiens radicaux et influenceurs occupent déjà le terrain pour leur poulain. Ils constituent une base militante solide pour un candidat sans parti et pas encore déclaré.
Jeunes soutiens radicaux et influenceurs occupent déjà le terrain pour leur poulain. Ils constituent une base militante solide pour un candidat sans parti et pas encore déclaré.
Éric Zemmour et son équipe s’organisent pour chercher des soutiens dans le monde des affaires, mais le caractère infréquentable du polémiste en chiffonne plus d’un.
Société
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Les militants de Sleeping Giants interpellent les entreprises qui diffusent leurs publicités dans des organes proches de l’extrême droite, en jouant sur leur image de marque.
Société
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Papacito, « l’enfarineur » de Mélenchon… Une communauté de vidéastes proches de la droite radicale trouve sur la plateforme de Google de quoi diffuser sa haine dans une relative impunité.
Avec deux tiers d’électeurs abstentionnistes, difficile de tirer les leçons d’un scrutin, hormis un recul relatif du RN, l’effondrement de la Macronie et une cacophonie à gauche.
Le général en retraite assurait savoir « qui contrôle » la « meute médiatique occidentale ».
Société
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CNews, la chaîne de Pascal Praud, Éric Zemmour et consorts, bénéficie d’un étrange partenariat avec la RATP.
Malgré une forte présence dans plusieurs conseils régionaux, le parti d’extrême droite occupe très mal son rôle d’opposant.
Les départementales et les régionales des 20 et 27 juin ont été détournées de leur objet par des polémiques sans rapport et surtout par la présidentielle, dont la campagne a déjà commencé.
Cet épisode s’inscrit dans un sinistre continuum de violences nationalistes.
La remise en cause du désistement républicain pour « faire barrage » à l’extrême droite est d’abord la défaite de politiques qui ont en partie accepté l’agenda du RN, à droite comme à gauche.
Médias
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Pascal Praud ne s'intéresse aux agressions racistes que lorsque les agresseurs sont… « maghrébins ».
Poussé par certains médias, le RN impose son programme dans les discours et dans les lois jusqu’au sein de la gauche. Sans aucun impact sur ses résultats électoraux. Un naufrage démocratique.
L’historien Nicolas Lebourg analyse la montée en puissance des crispations identitaires. À droite mais aussi au sein d’une certaine gauche.
Au nom de la lutte contre le terrorisme, le gouvernement entend pérenniser des mesures inquiétantes.