Grèce : Que contient le programme de réformes ?
Les priorités du gouvernement : la réponse aux besoins fondamentaux des plus pauvres, la lutte contre la corruption et la justice fiscale.
Les priorités du gouvernement : la réponse aux besoins fondamentaux des plus pauvres, la lutte contre la corruption et la justice fiscale.
Faute de soutiens dans la zone euro, le gouvernement d’Alexis Tsipras a dû consentir de lourdes concessions. Sans renoncer toutefois aux mesures d’urgence du programme de Syriza.
En lançant un ultimatum, l’Eurogroupe veut forcer Athènes à renoncer à son programme anti-austérité, pourtant approuvé par les Grecs. Le silence de la France face à ce coup de force vaut consentement.
Non, les contribuables français ne paieront pas pour les Grecs. Non, le pays n’est pas redevenu « compétitif ». Oui, une « contagion » serait positive…
Les propositions grecques sont une chance pour réorienter les politiques européennes, estiment plusieurs représentants de gauche.
Au lieu du compromis politique recherché par les dirigeants grecs, la Banque centrale européenne est engagée dans un coup de force ne laissant d’autre choix que de capituler, estime Pierre Khalfa.
La décision des banquiers centraux menace d'asphyxier financièrement l'État grec pour obliger le gouvernement d'Alexis Tsipras à renoncer à ses engagements.
Lors de sa conférence de presse, François Hollande n'est pas revenu sur la décision de la BCE de ne plus accorder d'aide aux banques grecques. Son propos est aussi lourd de menaces.
Les premiers signaux envoyés par le nouveau gouvernement donnent des gages à une population appauvrie par des années de crise et instaurent un rapport de force inédit avec les créanciers du pays, représentés par la troïka. Correspondance à Athènes, Angélique Kourounis.
TRIBUNE. Des explications de Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic, il ressort que les décisions sont avant tout politiques et renvoient à l’avenir de l’Europe.
Le chef de l'Etat préfère s'attarder sur les grands principes plutôt que remettre en cause sa politique d'austérité.
Ce n'est pas la première fois que le Premier ministre grec est à Paris. En mai 2012, François Hollande, qui l'a reçu à l'Elysée, n'avait pas accepté de le rencontrer. Récit en photos...
La victoire historique de Syriza ouvre une confrontation difficile avec l’Union européenne. En s’alliant à un parti de droite souverainiste, Alexis Tsipras montre qu’il n’entend pas céder sur ce terrain.
Une nouvelle force politique a émergé avec un discours construit et une base sociale. La victoire de Syriza n’est pas seulement grecque, elle est européenne.
L’économiste et ancien député européen socialiste Liêm Hoang-Ngoc explique comment la volonté de Syriza de renégocier la dette grecque est un enjeu de sortie de crise pour toute la zone euro.
Jean-Luc Mélenchon se félicite de la victoire de Syriza, sans minimiser les obstacles qui guettent Alexis Tsipras.