Pour sa 20e édition, le Festival du film d’Arras, dont l’invitée d’honneur cette année est Nicole Garcia, ouvre ses portes le 8 novembre.

Dans Je reste roi de mes chagrins, Philippe Forest imagine une pièce de théâtre mettant en scène les séances de pose entre Churchill et le peintre Sutherland, les deux découvrant qu’ils partagent un même malheur.

Dans J’accuse, Roman Polanski raconte brillamment comment le colonel Picquart a fait innocenter Alfred Dreyfus.

Dans Le Traître, Marco Bellocchio met en scène le premier repenti de Cosa Nostra, offrant un tableau grandiose d’une histoire italienne et de la mafia.

Dans L’Âcre Parfum des immortelles, Jean-Pierre Thorn revient sur cinquante années de combats et d’espoir à travers le souvenir d’un amour de jeunesse.

Méditerranée amère frontière, qui réunit seize nouvelles d’écrivains, frappe par sa force littéraire. Ses bénéfices iront à SOS Méditerranée.

Avec Sorry We Missed You, Ken Loach porte son regard sur les travailleurs pauvres ubérisés. Il aborde ici ce problème, mais aussi la question climatique, le Brexit, son travail avec les acteurs et son plaisir à regarder certains matchs de football.

Dans Sorry We Missed You, Ken Loach montre la désagrégation de tous les liens entre les êtres qu’entraînent les boulots précaires. Un mélo social d’une grande puissance.

Martin Eden, de Pietro Marcello, place le roman de Jack London dans un contexte italien mais en respecte l’esprit.

Pour ses débuts dans le cinéma, Caroline Fourest s’est lancée dans le film de guerre. Le résultat, Sœurs d’armes, se distingue de La Grande Vadrouille par son comique involontaire.

Dans Joker, Lion d’or à Venise, Todd Phillips met en scène le clown ennemi de Batman sous les traits d’un psychopathe fragile et terrifiant.

Dans Nos défaites, Jean-Gabriel Périot montre des lycéens dénués de culture politique mais aptes à se mobiliser le moment venu.