Ce film d’horreur …

Quelle étrange idée, tout de même, que celle de ce professeur de mathématiques de faire visionner à ses élèves (de collège) un film d’épouvante !

Ça partait d’une bonne intention : le programme étant éclusé, les vacances se profilaient donc ; quittons-nous dans la joie et la bonne humeur, cinoche pour tout le monde, vous voulez voir quoi, les enfants ?

La question à ne pas poser !

Plainte de parents un poil sensible, suspension de l’enseignant, et, hop ! l’indispensable « cellule psychologique » (dont on se demande bien comment on a pu s’en passer si longtemps) …

Tout ça, vous le saviez déjà, on en a causé dans le poste depuis hier.

Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est quel était le film incriminé, qui a si fort traumatisé les chères têtes blondes.

Je suis en mesure de vous le révéler : Angela Merkel et François Hollande dans les rôles principaux, une foultitude d’acteurs secondaires qui se ressemblent tous, en costume sombres et attachés-case. Scénario écrit à Wall-Street, réalisateur : Goldman Sachs.

C’est un film de banksters.

Il s’appelle « Union européenne dans la mondialisation capitaliste » (pas terrible, comme titre, mais ça secoue).

(LP/Arnaud Journois.)

Les gamins n’ont pas supporté cette accumulation d’usines qu’on ferme, de chômeurs par millions, de suicides, de violences subies, d’étrangers qu’on expulse, et tant d’autres misères qui s’empilent quand, dans le même temps, les faisans continuent de s’empiffrer.

Et là où ils ont craqué, c’est en apprenant qu’un pays membre — la Grèce — s’apprêtait à fermer son service public de radio-télévision. Par mesure d’économie.

Alors que c’est peut-être la seule bonne nouvelle du film [^2] !

[^2]: Je plaisante, c’est une saloperie de plus de la Troïka envers le peuple grec