2017, on n’oublie pas de rire un peu et de vivre mieux

A la nouvelle année on prend des résolutions pour changer les choses en mieux, inaugurons donc 2017 avec une chronique éclectique résolument optimiste.

Christine Tréguier  • 4 janvier 2017
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2017, on n’oublie pas de rire un peu et de vivre mieux

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Facile à dire ! allez vous répondre comme mon cousin Charly à qui je conseillais, pour l’année à venir, l’optimisme le plus féroce. Qu’est-ce qui, aujourd’hui ou dans un futur proche, pourraient nous inciter à positiver ? Hé bien disons qu’en cherchant, en faisant preuve de ténacité, en voulant trouver, on tisse des fils, parfois bien ténus, qui peuvent faire pelote et on déniche des bribes d’informations qui ne sont pas que des mauvaise nouvelles.

Commençons par les plus prosaïques : sachez que la loi oblige désormais les garagistes à proposer des pièces d’occasion. Si vous avez une voiture, vous savez combien les constructeurs se goinfrent sur les pièces détachées. Pour une Renault Dacia, réputée voiture « pas chère », hop 399 euros pour changer le marchepied latéral, 135 euros pour un feu arrière droit et 159 euros pour le pare-choc arrière ! Les clients pourront maintenant opter pour des pièces d’origine, des pièces moins coûteuses mais non-d’origine (chez les revendeurs du net), et des pièces d’origine d’occasion, lesquelles allègeront cette rubrique de la facture d’au bas mot 50%.

Réjouissez-vous, contrairement à 2016, 2017 sera une bonne année pour les fainéants, les luddites et tous ceux qui pensent que la vie n’est pas faite pour sacrifier sa liberté au travail, a fortiori pour des patrons qui ne redistribuent pas équitablement les richesses. Le calendrier sera propice aux vadrouilles prolongées pour le 1er et le 8 mai (qui tombent un lundi); Noël sera un lundi, l’Ascension un jeudi et le 14 juillet sera célébré un vendredi. Et en plus c’est bon pour le commerce et pour le tourisme, alors qui irait s’en plaindre ?

Quelques uns de nos confrères, comme le Point, Le Monde et le Courrier International, ont traqué les bonnes nouvelles de fin d’année. La plupart restent valides pour 2017. Ainsi le Costa Rica, sorte de Lubéron exo-américain, riche d’une nature luxuriante et d’une galaxie d’éco-villages, a réussi à suffisamment développer les énergies renouvelables pour être énergétiquement auto-suffisant pendant sept mois. De quoi faire mentir ceux qui disent la chose impossible et donner envie à des régions par exemple de se lancer dans ce défi. Les grosses maladies qui font peur, comme la rougeole, la malaria, Zika ou Ebola régressent, voire pourraient disparaître. Le vaccin mis au point contre Ebola par exemple, et testé en Nouvelle Guinée a été efficace à 100%. Le Guardian extrapole peut-être un peu en prédisant que la population mondiale pourrait augmenter moins que prévu, mais la vraie bonne nouvelle c’est une étude de l’ONU qui annonce que 64 % des femmes (en particulier dans les pays moins développés) ont aujourd’hui accès à la contraception (contre 36 % en 1970). Méga-optimiste, la plateforme collaborative Medium affirme elle que 93 % des enfants sur la planète sont désormais scolarisés, « le taux le plus élevé de l’histoire humaine ». Vu le nombre de gosses qui triment dans les mines et les ateliers de misère du monde, on se permettra d’en douter. Mais si les voeux pouvaient devenir réalité, sait-on jamais….

Souhaitons que de plus en plus de citoyens du monde prennent conscience, comme Jia Tolentino, que l’overdose de pseudo-informations déversées par internet et les réseaux sociaux peut devenir une arme de désespérance massive. Dans son billet de fin d’année du New Yorker, elle écrit « Non 2016 n’est pas la pire des années (comme des milliers de tweets l’affirment), mais c’est l’année où j’ai commencé à penser qu’Internet ne ferait jamais qu’induire ce sentiment d’impuissance qui émerge quand on a l’impression que notre sphère d’influence reste statique alors que le périmètre de ce qui peut influer sur nous semble croitre sans limite, ne nous laissant aucun répit. »

Prenons pour finir un peu de hauteur et extirpons-nous des pesanteurs terrestres. L’an passé, les astronomes ont découvert 1 284 exoplanètes. Il y a là de quoi envisager quelques avenirs lointains et offrir à chaque état aspirant-colon des territoires aux frontières infranchissables.

Et puis, ce n’est certes pas une science exacte, pas plus que la météo, mais les déplacements des astres et planètes qui nous entourent génèrent des énergies que les professionnels de l’observation disent plus porteuses et positives que les quatre années écoulées. Et ce depuis juin. Certains l’ont peut-être éprouvé personnellement, ou constaté en rencontrant de plus en plus de personnes ayant pris la décision d’un changement radical de vie. Les impacts bénéfiques sur la planète sont moins flagrants, mais en étant patients et en y mettant du nôtre, disons nous que tout est et reste possible…. si on ne tarde pas trop.

Sur le web

Tour du monde des bonnes nouvelles de 2016 – Courrier International

Les bonnes nouvelles de l’année 2016 qui vous ont peut-être échappé -Le Monde

Les bonnes nouvelles vues par le site collaboratif Medium

Publié dans
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