Incorrigible capitalisme
Les leçons tirées du désastre de 2008, que les peuples continuent de payer en politiques d’austérité, n’auront été finalement que relatives et éphémères.
Les leçons tirées du désastre de 2008, que les peuples continuent de payer en politiques d’austérité, n’auront été finalement que relatives et éphémères.
Nous devrions être vaccinés contre cette mortelle illusion qui consiste à emprunter tout ou partie du discours de l’extrême droite pour la combattre.
Avec la nomination de François de Rugy, le Président met au moins fin aux ambiguïtés de son discours écologiste, et aux illusions qu’elles ont parfois créées.
Il apparaît désormais nettement que ce sont les 7 à 10 milliards de cadeaux fiscaux faits aux riches depuis un an que la majorité des citoyens est désormais sommée de financer.
Il n’est pas difficile d’établir un lien entre ce que nous dit l’affaire Benalla et la façon dont le président de la République a mené ses fameuses « réformes ».
Pendant quelques heures, l’ordre était comme aboli. Et par qui ? Majoritairement par une jeunesse des banlieues à qui tout est à peu près interdit ordinairement.
Denis Sieffert revient sur la prestation versaillaise du président de la République.
L’Europe déliquescente du « chacun pour soi » qui, le 29 juin à Bruxelles, vient de refuser toute idée de répartition des migrants, n’est pas, ne peut pas être, celle de Simone Veil.
Voilà donc que se pose à nous cette question lancinante : que faire quand l’opinion publique « pense mal » ? L’histoire nous a déjà enseigné que cela pouvait arriver, et que les conséquences pouvaient en être tragiques.
La crise migratoire agit comme un terrible révélateur de l’état de l’Europe. Comment les Vingt-Huit pourraient-ils soudain être solidaires alors que l’Europe n’existe que dans et par la concurrence ?
Au G7 du Québec, c’est Trump qui a dit la vérité. Mais celle-ci n’en est pas moins détestable. Son unilatéralisme brutal, le fameux « America first », est une très mauvaise réponse au libéralisme des Européens.
Si l’on veut plus d’égalité à l’école, il faut des moyens, pas des uniformes. Et cesser de faire accroire que l’école peut être à elle seule le creuset de l’égalité sociale au milieu d’une société de plus en plus inégalitaire.
Derrière le très mauvais exemple italien, et le calamiteux programme de la coalition, se profile la question récurrente de la démocratie dans l’Union européenne.
C’est tout un ordre qu’il faudrait bousculer. L’ordre d’une Europe forte avec les faibles et faible avec les forts.
Donald Trump a appuyé deux fois sur la détente d’une arme de destruction massive destinée à tuer le peu de paix qui reste au Moyen-Orient.
Moscou et Téhéran protègent l’un des régimes les plus sanguinaires de la planète, et Washington confond trait pour trait ses intérêts avec ceux du boutefeu israélien.
À force de vouloir « convaincre » Trump de préserver l’accord sur le nucléaire iranien, la France est tout bonnement en train d’accepter ses conditions.
Inflexible avec les cheminots, sourd aux projets alternatifs de Notre-Dame-des-Landes, cassant à l’égard des étudiants, il s’est montré magnanime avec les grands délinquants de l’évasion fiscale.