« Islamo-gauchisme » : Pseudo-gangrène et vieille rengaine
Bien avant la dernière polémique lancée par Frédérique Vidal, la défiance à l’égard des notions jugées « militantes » dans la recherche était déjà présente. Mais exprimée plus subtilement.
Bien avant la dernière polémique lancée par Frédérique Vidal, la défiance à l’égard des notions jugées « militantes » dans la recherche était déjà présente. Mais exprimée plus subtilement.
Près de neuf mois après son arrivée à la Chancellerie, « l’Ogre des prétoires » s’est mué en un bien docile ministre. Il faut croire que la peur du vide enferme jusqu’aux plus affranchis.
Sauf exception, la gauche peine une fois de plus à se rassembler dans un contexte où les rapprochements à droite se multiplient, avec le RN en embuscade. Mais l’ombre de 2022 pèse déjà sur le scrutin régional.
En dépit des risques, les partis de gauche et de l’écologie veulent se compter avant de s’unir au second tour, s’il y en a un.
Le mouvement royaliste sous-entend, dans un tweet et une publication Facebook, que le ministre de l’Intérieur a non seulement été adhérent de l’Action Française mais qu’il a, en plus, participé à un camps d’été.
Depuis qu’il a quitté LREM, le député du Val-d’Oise est de nombre des combats de la gauche : violences policières, migrants, discriminations, luttes sociales…
En France, en Espagne et en Israël, on retrouve à intervalles réguliers l’ancien Premier ministre, systématiquement dans des sphères conservatrices.
Le 25 décembre 1920 s’ouvrait le congrès de Tours, d’où naîtra le Parti communiste français. Le contexte sanitaire gâche un peu la célébration.
Depuis sa fondation en novembre 1920, le Mouvement jeunes communistes de France a vécu plusieurs évolutions, mais conserve intact son socle idéologique… et des rapports complexes avec la maison mère.
Désertés par les adhérents, conspués par les militants de terrain qui remettent en cause leur utilité, les partis politiques sont à la peine pour capter les attentes du peuple. Sont-ils pour autant condamnés à s’éteindre ? Non, selon Jean Quétier, pour qui la tendance n’est pas nouvelle. Willy Pelletier estime pour sa part qu’ils gagneraient à se dissoudre pour proposer une « vaste réinvention de l’outil politique».
Une aspiration à la coopération apparaît en de multiples lieux, des « places occupées » au monde feutré des grandes entreprises. Un mouvement qui interroge et invite les militants du « commun » à certaines précautions.
Le ministre de l’Éducation est au cœur d’un nouveau scandale : la création ex nihilo par le ministère d’un syndicat lycéen pour le soutenir. Face au tollé, il hurle au complot de « l’ultragauche ».
La macronie ne dispose plus que de la force publique pour se préserver d’un probable embrasement social. D’où sa frénésie législative sécuritaire et liberticide.
Depuis plusieurs mois, une nébuleuse d’initiatives s’est mise en place pour défendre une dynamique unitaire à gauche. La candidature de Jean-Luc Mélenchon bouscule le paysage.
La loi dite de « sécurité globale », examinée à partir du 17 novembre, brasse très large, au point de menacer les libertés fondamentales, comme s’en inquiètent de nombreux observateurs.
Le chef de file de la France insoumise, qui a lancé sa troisième campagne présidentielle dimanche sur TF1, conditionne sa candidature définitive à l’obtention de 150.000 « parrainages citoyens ».
La loi dite de « sécurité globale » pourrait bien constituer une victoire décisive pour l’État et ses forces de l’ordre.