« Tout remettre à plat »
Daniel Cohn-Bendit invite les Verts à Tours le 30 juin pour commencer, « à chaud, une refondation qui va prendre du temps ». Il le fait avec son franc-parler habituel.
Daniel Cohn-Bendit invite les Verts à Tours le 30 juin pour commencer, « à chaud, une refondation qui va prendre du temps ». Il le fait avec son franc-parler habituel.
L’UMP accentue sa domination à l’issue du premier tour, marqué par une abstention record. L’Assemblée nationale risque de ne plus compter que deux groupes parlementaires à la représentativité contestable.
Le vote utile à gauche n’a pas tout écrasé mais… presque. Tour d’horizon des résultats des formations qui subsistent ou tentent de se faire une place au soleil en marge du PS et de ses alliés radicaux et chevénementistes.
À Malakoff, où Dominique Strauss-Kahn n’avait pas caché l’hostilité de son parti à l’encontre du PCF, la rivalité à gauche a tourné à l’avantage de ce dernier.
Pour Pierre Cours-Salies, de « Gauche alternative 2007 », le scrutin de dimanche a permis au mouvement d’acquérir une autonomie.
José Bové
est parti en Nouvelle-Calédonie soutenir, durant la campagne législative, les candidats de l’USTKE, qui luttent pour l’indépendance de la Kanaky. Il explique ses liens avec ce mouvement social et politique,
ainsi que les enjeux locaux.
C’est en ordre dispersé que la gauche tente de résister au raz de marée annoncé de l’UMP. Derrière cet enjeu immédiat, le PS et la LCR entendent se positionner pour les échéances futures.
En représailles contre une fédération qui a soutenu José Bové, la direction de la Ligue a parachuté à Clermont-Ferrand une candidate contre son dirigeant régional.
Si l’élection d’une majorité parlementaire constitue le principal enjeu du scrutin des 10 et 17 juin, c’est surtout sur des thèmes locaux que les candidats aux législatives font campagne.
Les formations de gauche redoutent que les législatives amplifient, une fois encore, les résultats de la présidentielle. Divisée, la gauche antilibérale, PC compris, est menacée par le PS.
Le Conseil national des Verts vient de rompre avec une décennie d’alliance privilégiée avec les socialistes, en refusant leur proposition d’accord pour les législatives.
À l’heure où Tony Blair quitte le pouvoir en Grande-Bretagne, la question du renouveau de la social-démocratie se pose partout en Europe. En France et ailleurs, la « course au centre » peut-elle s’accompagner de recompositions à gauche ?