Une défaite qui vient de loin
En refusant de tirer le bilan de la victoire du « non » au référendum européen de mai 2005, les dirigeants socialistes ont transformé en défaite une présidentielle qui semblait ne pas pouvoir leur échapper.
En refusant de tirer le bilan de la victoire du « non » au référendum européen de mai 2005, les dirigeants socialistes ont transformé en défaite une présidentielle qui semblait ne pas pouvoir leur échapper.
Pour Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre du Logement
et députée européenne, les causes de l’échec sont à chercher dans le « oui » au référendum.
Les élections législatives ne devraient pas sortir les écologistes de l’ornière. Ils sont menacés de marginalisation, voire d’éclatement.
Douze associations de l’action sociale et solidaire expliquent à « Politis » pourquoi elles ne veulent pas de Nicolas Sarkozy comme président de la République. Tous les aspects de la société sont concernés.
Participation massive, reflux de l’extrême droite mais aussi de la gauche sont les principales clefs d’un scrutin où la droitisation conduit à une course au centre, dont la gauche antilibérale fait les frais.
Pour espérer l’emporter, Ségolène Royal doit impérativement convaincre un nombre important d’électeurs de Bayrou de voter pour elle.
À Valence, le premier meeting de second tour a été marqué par l’offre de débat public faite par Ségolène Royal au leader de l’UDF.
Pour le porte-parole de la campagne de José Bové, le vote utile et la division des forces de transformation sociale expliquent les mauvais résultats de la gauche. Il appelle, néanmoins, à la poursuite d’initiatives unitaires pour les législatives.
Seul le candidat de la LCR a échappé à gauche au jeu
de massacre du « vote utile ». Il n’est pas enclin pour autant à relancer la dynamique unitaire.
Après son piteux résultat, Marie-George Buffet est ouvertement critiquée par les orthodoxes, tandis que les « communistes unitaires » déplorent la division des forces antilibérales.
Pour Dominique Voynet, son très faible résultat n’est pas une « catastrophe écologique ». Le parti vert reporte après les législatives
le nécessaire débat sur son avenir politique.