Grandeur du petit écran
La Cinémathèque de Toulouse et l’INA honorent la production télévisuelle française la plus exigeante.
Malgré ce que de (trop) nombreuses chaînes nous donnent à penser, la télévision n’est pas forcément vouée à l’abêtissement des masses. Au contraire, employée à bon escient, elle peut se révéler un précieux outil d’apprentissage, stimulant la créativité des personnes qui la fabriquent autant que la curiosité de celles qui la regardent.
Par le passé, la production télévisuelle française a (parfois) su se hisser à la hauteur de ce noble objectif, comme le montre le cycle Télévision et expérimentation, proposé par la Cinémathèque de Toulouse, en binôme avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Son matériau provient de deux sources distinctes mais intimement liées : le service de la recherche de l’ORTF – créé en 1960 sous la direction de Pierre Schaeffer (expérimentateur patenté) puis dissous en 1974 – et la direction des programmes de création et de recherche (DPCR) – apparue en 1975 au sein du tout nouvel INA et chargée, dans la continuité du service de la recherche, de développer des propositions cathodiques originales –, son activité ayant pris fin en 2000.
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