Jeunes communistes : La fougue de leurs cent ans
Depuis sa fondation en novembre 1920, le Mouvement jeunes communistes de France a vécu plusieurs évolutions, mais conserve intact son socle idéologique… et des rapports complexes avec la maison mère.
Depuis sa fondation en novembre 1920, le Mouvement jeunes communistes de France a vécu plusieurs évolutions, mais conserve intact son socle idéologique… et des rapports complexes avec la maison mère.
Désertés par les adhérents, conspués par les militants de terrain qui remettent en cause leur utilité, les partis politiques sont à la peine pour capter les attentes du peuple. Sont-ils pour autant condamnés à s’éteindre ? Non, selon Jean Quétier, pour qui la tendance n’est pas nouvelle. Willy Pelletier estime pour sa part qu’ils gagneraient à se dissoudre pour proposer une « vaste réinvention de l’outil politique».
Une aspiration à la coopération apparaît en de multiples lieux, des « places occupées » au monde feutré des grandes entreprises. Un mouvement qui interroge et invite les militants du « commun » à certaines précautions.
Le ministre de l’Éducation est au cœur d’un nouveau scandale : la création ex nihilo par le ministère d’un syndicat lycéen pour le soutenir. Face au tollé, il hurle au complot de « l’ultragauche ».
La macronie ne dispose plus que de la force publique pour se préserver d’un probable embrasement social. D’où sa frénésie législative sécuritaire et liberticide.
Depuis plusieurs mois, une nébuleuse d’initiatives s’est mise en place pour défendre une dynamique unitaire à gauche. La candidature de Jean-Luc Mélenchon bouscule le paysage.
La loi dite de « sécurité globale », examinée à partir du 17 novembre, brasse très large, au point de menacer les libertés fondamentales, comme s’en inquiètent de nombreux observateurs.
Le chef de file de la France insoumise, qui a lancé sa troisième campagne présidentielle dimanche sur TF1, conditionne sa candidature définitive à l’obtention de 150.000 « parrainages citoyens ».
La loi dite de « sécurité globale » pourrait bien constituer une victoire décisive pour l’État et ses forces de l’ordre.
L’emballement médiatique et politique que suscitent les attentats islamistes menace les libertés et la possibilité même d’un débat démocratique sur les causes du terrorisme jihadiste.
En 2017, Emmanuel Macron prônait une laïcité ouverte et de dialogue. Désormais, il s’aligne sur les belliqueux qu’il dénonçait.
Encensé dans la presse de droite, le Printemps républicain, né du PS tendance Valls, ne recule devant aucune campagne nauséabonde pour imposer sa vision intolérante de la laïcité.
Autrefois tenante d’une conception inclusive, la ministre déléguée à la Citoyenneté a soudain basculé dans une position radicale.
Alors que les appels à une union de la gauche se multiplient, nous avons voulu croiser les regards des deux mouvements. Mathilde Panot (LFI) et David Cormand (EELV) nous livrent ce qui les rassemble… et ce qui les sépare.
Sur le socle de leurs projets de société, Europe Écologie-Les Verts et La France insoumise pourraient s’entendre à merveille. Tour d’horizon des convergences et des nuances.
Mille élus et militants venant de tous les horizons, politiques, syndicaux, associatifs et universitaires de la gauche et de l’écologie appellent à s’unir pour « porter au pouvoir en 2022 une alternative écologique, sociale et démocratique ».
Le projet de loi Asap, adopté par les députés dans une grande indifférence, multiplie les déréglementations au détriment de la justice sociale, de l’environnement, de la santé et de la démocratie.