Marks et Spencer abuse un max

Politis  • 24 janvier 2007 abonné·es

Marks et Spencer se lance dans le bio, l’environnement et le commerce équitable. Outre-Manche, bien entendu, puisque le groupe n’est plus présent en France depuis la fermeture de ses 18 magasins, faute de bénéfices suffisants, en 2001. Les ex-salariés, qui avaient appris leur licenciement par fax, seront ravis d’apprendre que leur ancien patron a annoncé le 15 janvier un plan de 300 millions d’euros pour réduire d’ici à 2012 l’impact de ses activités sur l’environnement. Le groupe veut s’approvisionner au maximum en produits issus du commerce équitable et aider ses clients et ses employés à vivre sainement… « Nos clients, nos employés et nos actionnaires attendent que nous prenions des décisions courageuses et que nous fassions des affaires de manière différente et responsable » , a déclaré Stuart Rose, son directeur général. Une reconversion qui n’a bien sûr rien à voir avec un coup marketing profitant de la mode du développement durable…

Temps de lecture : 1 minute