Après Battisti, Petrella

Politis  • 30 août 2007 abonné·es

Marina Petrella, une ex-membre des Brigades rouges italiennes, a été interpellée le 21 août dans le Val-d’Oise à la suite d’un contrôle routier. Condamnée à perpétuité à Rome en mars 1992 pour avoir, notamment, assassiné un commissaire de police et blessé son chauffeur onze ans plus tôt, elle s’était enfuie vers la France à la fin des années 1980, alors qu’elle était en liberté sous contrôle judiciaire. Au même titre que Cesare Battisti, arrêté le 18 mars dernier au Brésil, Marina Petrella fait partie des douze anciens militants de ces «~années de plomb~» dont Rome avait demandé l’extradition à la France en octobre 2006. En 1985, François Mitterrand avait pris l’engagement de ne pas extrader ces personnes à condition qu’elles renoncent à la violence. Une «~doctrine~» jetée aux oubliettes depuis août 2002, date à laquelle Paolo Persichetti a été le premier militant extradé. Marina Petrella, assistante sociale et mariée avec un Français, devrait contester son extradition, prélude à une longue procédure judiciaire.

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