En attendant la peine de mort…

Denis Sieffert  • 30 août 2007 abonné·es

Un peu trop vite, nous avons oublié l'un des mots finalement les plus révélateurs de la campagne électorale. Un jour, Nicolas Sarkozy s'était gaussé qu'on puisse interroger des candidats à la Fonction publique sur la Princesse de Clèves . « Vous vous voyez parler à votre guichetier de la Princesse de Clèves ? » , avait-il lourdement ironisé. On en déduisit que le futur président n'aimait guère la littérature. Il faut en conclure aujourd'hui qu'il aime encore moins la Fonction publique. Il rêve d'un monde où les fonctionnaires seraient tous des guichetiers, et des guichetiers qui ne parleraient que de guichet. Et pour cet apprentissage-là, il est vrai que l'on aura toujours trop de professeurs. Car nous ne pouvons nous résoudre, pour notre part, à considérer les

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Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

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