La guerre

Bernard Langlois  • 20 septembre 2007 abonné·es

Sarkozy me fait penser à ces personnages de dessins animés qui, arrivés au bout de la falaise, continuent à courir dans le vide. Ce qui conduit à se poser deux questions : est-on encore loin du bout ? Qui entraînera-t-il dans sa chute ?

« Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre/On le sait bien/On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire/On dit : c'est le destin.../Tant pis pour le Sud... » S'il a cherché à se faire remarquer, dimanche dernier, Bernard Kouchner a réussi son coup.

Interrogé lors du Grand Jury RTL- Le Figaro -LCI, le ministre étranger aux Affaires a redit toute l'inquiétude que lui inspirait la situation en Iran et l'urgence qu'il y avait, à ses yeux, à contrer le régime des mollahs dans sa marche vers la maîtrise du nucléaire. L'échange vaut d'être vu [^2]. « Il faut se préparer au pire » , lâche Kouchner (l'air de l'homme qui en sait plus long qu'il ne veut bien dire). Nicolas Beytoux : « Et c'est quoi le pire ? » B. K. (l'air de s'adresser à un débile) : « Mais le pire, c'est la guerre, monsieur ! » N. B. (sec) : « Oui, et on se prépare comment ? » B. K. (petit rire supérieur) : « D'abord en préparant des plans qui sont l'apanage des états-majors [...] et en proposant que des sanctions plus efficaces soient éventuellement mises au point. » Nous sommes donc prévenus, par la bouche d'un homme qui nous aurait déjà volontiers fourrés dans le pétrin en Irak s'il n'en avait tenu qu'à lui : dans le secret de nos

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Edito Bernard Langlois
Temps de lecture : 8 minutes