Empoignades
dans l’hebdo N° 1074 Acheter ce numéro
Poupées russes
Une dizaine de jours loin des miasmes de l’actualité hexagonale, quittée en pleine affaire Polanski, et je découvre au retour, en dépouillant la presse et en plongeant dans la mer de messages qui ont envahi mon ordi (3 300 et quelques, qui eux-mêmes renvoient à des centaines de pages web, pas croyable comme on est vite submergé par cette invention diabolique !), que cette polémique a fait des petits. Ils s’imbriquent l’un dans l’autre comme des poupées russes : de Polanski en Mitterrand, de Mitterrand en Benoît Hamon, et de Hamon en… Jean Sarkozy, on n’est pas à un amalgame près ! Je découvre aussi, en lisant sur le site les réactions de nombre de lecteurs en bas de mon dernier bloc-notes ( « Crocodiles » ), que je n’ai pas été reçu cinq sur cinq, c’est le moins qu’on puisse dire. Au vrai : je suis rhabillé pour l’hiver ! Sommé de m’expliquer, j’ai préféré le faire dans cette nouvelle chronique, car je suppose la même irritation chez les lecteurs du journal papier [^2] que chez ceux de sa version électronique : chacun pourra ainsi trouver, pas de jaloux, de nouvelles raisons de me chercher des poux.
Annexe limousine
J’ai toujours attaché beaucoup d’importance aux réactions des lecteurs [^3]. Pas de tous : on détecte vite les illuminés monomaniaques, les histrions (qui viennent se faire mousser) et les andouilles (qui comprennent tout de travers). Restent les autres, les plus nombreux. Souvent des femmes, dans le cas qui nous occupe. Disons d’abord que me paraît tout à fait infondé le reproche d’avoir mêlé ma voix à ceux qui ont défendu le cinéaste aux seuls motifs : 1) de son talent ; 2) de sa notoriété (acquise grâce au 1) ; 3) de son passé particulièrement douloureux. Toute la première partie du bloc-notes (dont mon historiette de crocodiles)