Le RSA, ça ne marche pas !
Un an après le vote de la loi sur le revenu de solidarité active, les trois quarts des « travailleurs pauvres » n’ont pas fait valoir leurs droits. Beaucoup refusent de devenir des salariés « assistés ».
dans l’hebdo N° 1082-1083 Acheter ce numéro

Surtout ne lui parlez pas du revenu de solidarité active (RSA). Delphine, 35 ans, un doctorat de droit en poche et une petite fille à charge, bouillonne de colère : « Je cherche du boulot dans un cabinet d’avocats à Perpignan, mais on me propose 1 300 euros, alors, pour moi, c’est niet ! » Le complément de salaire que pourrait lui apporter son inscription au RSA ? « Jamais ! rétorque-t-elle. J e ne veux pas être une assistée, je ne veux pas de carte de CMU, et je n’ai pas envie de rendre des comptes aux travailleurs sociaux… Je suis écœurée de vivre dans un pays
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