L’indignation des magistrats fait tache d’huile
Ce mercredi 9 février, 146 tribunaux sur 195 avaient voté le renvoi systématique des audiences non urgentes. Avant la mobilisation nationale du 10 février, la fronde des magistrats déborde et s’étend à d’autres secteurs de la justice, à l’éducation, à la prévention et au secteur social.

Moins d'une semaine après la déclaration controversée de Nicolas Sarkozy demandant des « sanctions » contre les magistrats qui avaient « laissé sortir de prison » un « présumé coupable » (voir Les magistrats sortent de leurs gonds), c'est l'ensemble du secteur judiciaire mais aussi les personnels de l'éducation et du social qui expriment leur indignation. Et rallient le mouvement pour demander l'arrêt des baisses de financement.
Petite revue d'effectif :
Chez les magistrats, l'Union syndicale des magistrats (USM), plutôt ancrée à droite, a pris les devants dans cette mobilisation aux côtés du Syndicat de la magistrature (SM) traditionnellement plus critique. L'USM appelle même à la poursuite des renvois d'audiences jusqu'à lundi.
Par ailleurs, quatre syndicats de policiers se sont solidarisés