Chers François, Jean-Marc et Martine…

« Qu’allons-nous faire de notre victoire ? » C’est la question que pose Christian Picquet en forme d’interpellation adressée à François Hollande.

Denis Sieffert  • 27 septembre 2012 abonné·es

« Qu’allons-nous faire de notre victoire ? » C’est la question que pose Christian Picquet en forme d’interpellation adressée à François Hollande, Jean-Marc Ayrault et aux principaux responsables socialistes. Le choix de la lettre ouverte, comme l’usage du « nous » n’est évidemment pas innocent de la part du porte-parole de la Gauche unitaire, l’un des courants du Front de gauche. Façon de rappeler aux socialistes que le Front de gauche a contribué à la victoire de François Hollande, et qu’à ce titre il revendique quelques droits sur la politique suivie par le gouvernement.

Au cœur de ce petit essai, court mais dense, Picquet place évidemment la question du « traité austéritaire [qui] va déterminer l’avenir ». L’auteur plaide pour une politique qui permette de « relancer l’activité, d’échapper à la récession et de susciter l’adhésion populaire » Or, dit-il, rien de tout cela n’est « compatible avec [les] visées » du traité. L’argumentaire est souvent imparable. Pour autant, peut-il être encore entendu par un gouvernement engagé sur une tout autre voie ?

Publié dans le dossier
Les faux culs du Traité
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