Les CRESS et le CNCRES reconnus par le projet de loi Hamon

La prise en compte des CRESS et du CNCRES au cœur du projet de loi Hamon et la volonté de les voir reconnaître d’utilité publique constitue une avancée pour le développement de l’ESS en régions. Sans se substituer aux groupements nationaux, les CRESS joeunt un rôle déterminant dans les dynamiques d’ESS, et les synergies, sur les territoires. Nous publions ici le communiqué du CNCRES.

Jean-Philippe Milesy  • 30 juillet 2013
Partager :

Une
première
étape
a
été
franchie
cette
semaine
pour
la
reconnaissance
et
le
développement
de
l’Economie
Sociale
et
Solidaire
(ESS)
:
après
le
Portugal,
l’Espagne
et
la
Belgique,
la
France
va
en
effet
se
doter
d’une
loi-­‐cadre
sur
ce
secteur
d’ici
la
fin
de
l’année
2013.
Ayant
participé
pleinement
à
la
concertation
autour
du
texte
présenté
par
Benoit
Hamon
et
restant
mobilisés
et
disponibles
sur
les
suites
qui
lui
seront
donné,
le
Conseil
National
des
CRESS
(CNCRES)
et
l’ensemble
des
Chambres
Régionales
de
l’ESS
(CRESS)
se
réjouissent
de
son
contenu
et
réaffirment
leur
rôle
de
rassemblement.

Une

économie
qui
a
du
sens

La
contribution
de
l’ESS
au
développement
économique
et
social,
à
la
cohésion
sociale,
à
la
citoyenneté
est
aujourd’hui
enfin
reconnue,
et
de
nouveaux
moyens
sont
mis
à
disposition
pour
continuer
à
produire,
consommer,
travailler
autrement.
Nous
prônons
une
économie
qui
a
du
sens
:
nous
préférons
l’enrichissement
collectif
et
la
répartition
équitable
des
excédents
;
nous
choisissons
d’appliquer
le
principe
une

personne

une
voix
dans
la
gouvernance
de
nos
structures;
nous
innovons
dans
des
services
d’utilité
sociale
;
nous
plaçons
l’homme
et
la
femme
avant
le
capital.
Les
associations,
mutuelles,
fondations
et
coopératives
qui
font
l’ESS
sont
donc
plus
que
jamais
d’actualité:
le
CNCRES
et
les
CRESS
se
font
fort
de
poursuivre
leur
accompagnement
et
leur
développement
dans
les
régions.

Un

réseau
ancré
dans
les
territoires,
au
service
de
l’intérêt
général

Structures
associatives
indépendantes,
les
26
CRESS
sont
présentes
dans
toutes
les
Régions
de
France
métropolitaine
et
outre-­‐mer
:
elles
fédèrent
les
acteurs
traditionnels
de
l’ESS
(réseaux
associatifs,
mutualistes
et
coopératifs)
et
les
acteurs
plus
récents
(environnement,
insertion,
finance
solidaire,
…).
Au
sein
des
CRESS,
ces
membres
portent
des
projets
collectifs
:
sensibilisation
à
l’ESS,
évènements,
réalisation
d’études
sectorielles
ou
thématiques,
développement
et
coopération
économiques,
accompagnement
des
acteurs,
formation…
Ensemble,
ils
conduisent
le
dialogue
avec
les
pouvoirs
publics
pour
co-­‐construire
les
politiques
(locales,
régionales)
en
faveur
de
l’ESS.
Ensemble,
ils
participent
au
développement
de
cette
économie
qui
a
du
sens,
oeuvrant
ainsi
dans
l’intérêt
général.

Une

légitimité
qui
se
renforce
et
s’harmonise

Les
CRESS,
regroupées
au
sein
du
CNCRES
depuis
2004,
obtiennent
avec
la
loi
la
reconnaissance
de
leur
rôle
d’utilité
publique
:
elles
doivent
renforcer
leur
assise
et
harmoniser
leur
modèle.
En
effet,
si
chacune
des
CRESS
est
inscrite
dans
l’histoire
et
les
spécificités
régionales,
tout
en
conservant
cet
ancrage
territorial
qui
fait
la
force
du
réseau,
et
en
cohérence
avec
le
projet
de
loi,
elles
ont
lancé
depuis
le
mois
de
février
un
vaste
chantier
d’harmonisation
qui
aborde
plusieurs
volets
comme
les
statuts,
la
gouvernance,
et
le
modèle
économique.
Un
socle
commun
de
missions
est
également
en
construction,
afin
de
rendre
plus
visible
et
plus
lisible
ce
que
les
CRESS
sont
en
mesure
de
faire
pour
les
acteurs
de
l’ESS,
les
pouvoirs
publics
et
les
citoyens.
Les
CRESS
et
le
CNCRES
s’engagent
à
une
cohérence
de
leur
réseau
pour
une
efficacité
renforcée.
Le
projet de Loi
ESS est
une opportunité
historique
pour
nous
mobiliser.
Tous ensemble
– acteurs
de
l’ESS, réseaux, fédérations,syndicats
– faisons des CRESS
des lieux
de concertation
et d’action
crédibles, audibles et opérationnels
!

Publié dans
Les blogs et Les blogs invités
Temps de lecture : 3 minutes
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don