«Se battre» : le partage, stratégie gagnante

*Se battre* donne à voir des solidarités à l’œuvre, formant un rempart contre la réalité hostile de la misère qui s’étend.

Christophe Kantcheff  • 6 mars 2014 abonné·es

« Il faut une stratégie. » C’est Eddy qui l’affirme. Le garçon doit avoir 17 ou 18 ans, il vit avec ses parents, aimants mais démunis, dans une HLM et s’adonne à sa passion : la boxe française. « Ma stratégie ne doit pas être mauvaise, ajoute-t-il, puisque je n’ai pas encore perdu une seule de mes rencontres. » Et c’est vrai que, sur un ring, Eddy se bat avec cœur, en y mettant toute son énergie. Mais attention : Se battre n’est pas un film de boxe. Ou alors, il faut préciser quelle est la nature de la confrontation, d’une tout autre ampleur. Sur le ring de l’existence que montre Se battre, il y a, à droite, l’implacable réalité d’un monde où le travail se raréfie, où les relations sociales

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Cinéma
Temps de lecture : 4 minutes