Quand le jazz est loup
Les jeunes musiciens de l’Amazing Keystone Big Band reprennent *Pierre et le Loup* de Prokofiev. Heureuse réinvention.
dans l’hebdo N° 1330 Acheter ce numéro

En 1936, quand Serge Prokofiev répond à la commande du commissariat à l’Éducation de la jeunesse de Moscou, l’heure n’est pas au jazz en Union soviétique. Cette musique moderne et synonyme d’imprévisible n’est guère compatible avec le régime de Staline. Aussi, celui que la République socialiste fédérative soviétique de Russie nommera onze ans plus tard « artiste du peuple » serait peut-être surpris d’entendre son poème symphonique revu et corrigé par les jeunes loups de l’Amazing Keystone Big Band. Surpris, mais sans doute heureux.
Plus qu’une transposition de l’orchestre symphonique
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

« IV/III » : la réalité en pleine face

Aja Monet, diamant noir

Matoub Lounès, la voix de la liberté
