Quitter Facebook pour Framasphère

Avec le système « Diaspora’, vous êtes seul maître de vos données personnelles.

Jérémie Sieffert  • 23 avril 2015 abonné·es

Que faire ?

Rendez-vous sur framasphere.org, puis cliquez sur « Créer un compte ». Renseignez votre identité, puis choisissez un mot de passe (voir « Geste utile » dans Politis n° 1301). Et voilà ! Bienvenue sur un nouveau réseau social. Vous pouvez désormais passer un peu de temps pour configurer votre profil, choisir une photo, trouver des contacts, renseigner les mots-clés que vous comptez suivre… Et découvrir les fonctionnalités du site. Rassurez-vous, pas de difficulté, un petit tutoriel se déclenche automatiquement, et tout est comparable à Facebook ou Twitter : une « timeline » répertoriant les posts de vos contacts, leur identité, les interactions… Les contacts sont séparés entre « amis », famille, travail ou simples connaissances (on peut ajouter de nouveaux cercles), ce qui évite de rendre publiques certaines informations. Framasphère étant un réseau récent, il vous propose d’accélérer votre entrée en matière en connectant votre compte Facebook ou Twitter. Ainsi, si vos contacts Facebook sont eux aussi présents sur Framasphère, ils seront automatiquement importés. On peut également partager automatiquement ses posts : en un clic, on publie à la fois sur Framasphère, Facebook, Twitter, Tumblr…

Pourquoi ?

Framasphère est un service fondé sur Diaspora, un réseau social alternatif sous licence libre. C’est une excellente garantie contre les fonctionnalités indiscrètes ou publicitaires. On peut installer Diaspora sur n’importe quels serveurs (nommés « pods »). C’est une des vocations du logiciel : la décentralisation. Là où les grands services en ligne vous connectent à leurs serveurs, leur donnant un contrôle absolu sur vos données, avec Diaspora, vous êtes seul maître de vos informations. Les profils sont stockés sur des serveurs autonomes et peuvent être supprimés à tout moment par les utilisateurs. Framasphère n’est qu’un « pod » francophone maintenu par le réseau d’éducation populaire au logiciel libre Framasoft, digne de confiance. Ce projet a été réalisé en 2014 dans le cadre de la campagne « Dégooglisons Internet », qui vise à recréer sous licence libre les grands services en ligne populaires.

Comment ?

  • Pour découvrir Framasphère : framasphere.org. Pour trouver une liste des autres pods existants : podupti.me.
  • Pour en savoir plus sur Diaspora : diaspora-fr.org Sur la campagne de « dégooglisation » d’Internet de Framasoft, voir la page du projet (degooglisons-internet.org), la charte pour un Internet libre, décentralisé, éthique et solidaire (degooglisons-internet.org/nav/html/charte.html), et les CGU, lisibles par un être humain (degooglisons-internet.org/nav/html/cgu.html).

Le geste utile
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