Vœu pieux, mais tant pis !

Histoire, République, laïcité… Ce qui est présenté comme rassembleur a été asséné comme autant d’armes d’exclusion.

Denis Sieffert  • 6 janvier 2016 abonné·es
Vœu pieux, mais tant pis !
© **N. B. :** Je ne dirai rien ici de l’édito de Charlie. Il illustre hélas trop bien mon propos. Voir à ce sujet la chronique de Sébastien Fontenelle en page 29. **P.-S. :** Nos lecteurs resteront un certain temps, que nous espérons le plus court possible, sans trouver dans ces pages la signature de notre ami Thierry Brun. Il a subi en décembre un sérieux accident de santé. Il s’en remet lentement mais sûrement.

On ne peut évidemment passer ces premières journées de 2016 sans se souvenir qu’il y a un an tout juste la rédaction de Charlie Hebdo était décimée. Pour la première fois en temps de paix, des journalistes étaient tués dans notre pays pour avoir exprimé une opinion et usé de leur liberté. Le massacre faisait douze victimes dont deux policiers. Deux jours plus tard, quatre personnes tombaient sous les balles d’un tueur dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris. Crimes ciblés. Crimes coordonnés. Cette double tragédie nous imposait à tous – ou aurait dû nous imposer – une réflexion profonde sur l’état du monde et de notre pays. Sur les principes qui fondent notre collectivité. Sur le rapport entre l’ici et l’ailleurs. Sur ces conflits qui ne sont plus lointains et que nous

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)

Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 5 minutes