« Le peuple prend la parole »

Christophe Aguiton situe Nuit debout dans la lignée des mobilisations sociales et souligne sa ressemblance avec le mouvement altermondialiste. Verbatim.

Vanina Delmas  • 20 avril 2016 abonné·es
« Le peuple prend la parole »
© Alain Pitton/NurPhoto/AFP

« L’émergence de Nuit debout a été une surprise. Personne ne pensait que cela s’exprimerait maintenant. Le contexte et les racines profondes du mouvement partent du projet de loi travail, mais la mobilisation s’est généralisée car le gouvernement a opéré des ruptures très profondes avec la culture de gauche sur des questions sociales, morales (la déchéance de nationalité, les déclarations de Manuel Valls critiquant Angela Merkel sur l’accueil des réfugiés…) et environnementales (Notre-Dame-des-Landes, le nucléaire…). La spontanéité est un trait caractéristique de tous les mouvements populaires passés, et le rôle des jeunes est déterminant aujourd’hui comme il l’a été en Mai 1968 et en 2006, lors des mobilisations contre le contrat première embauche

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Politique
Publié dans le dossier
Réinventer la démocratie
Temps de lecture : 4 minutes