« Milla », de Valérie Massadian : Au bord de la mère
Dans Milla, Valérie Massadian brosse le portrait d’une femme aux prises avec la vie et la mort.
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Milla et Léo ont à peine 18 ans, ce sont des jeunes « en rupture », des sans-famille. Ils dorment dans une voiture, squattent une maison abandonnée quelque part au bord de la mer, près d’un port de pêche. Dans le plan d’ouverture, ils apparaissent derrière une vitre où de la buée s’est déposée, dormant comme deux amants préraphaélites.
C’est un signe annonciateur : si Valérie Massadian, dont c’est ici le second long métrage de fiction, suit Milla et Léo dans leur vie marginale de tous les jours, empruntant à la chronique, elle pose sur eux un regard qui les sort de la grisaille naturaliste.
Milla est un film aussi singulier que ses personnages. Qu’ont-ils pourtant qui les distingue des autres ? Ils jouent, se chamaillent, rient beaucoup, ont des moments de tension. En eux se mêlent l’enfance, dont ils sortent, et la personne adulte, qu’ils ne sont pas encore.
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