« La Robe blanche », de Nathalie Léger : Mariages sanglants
Dans La Robe blanche, Nathalie Léger met en relation la performance inouïe d’une artiste et les malheurs conjugaux de sa propre mère.
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D’un côté, une artiste, Pippa Bacca, décide en 2008 de traverser l’Europe depuis Milan, habillée d’une robe de mariée. Puis, via la Turquie et la Syrie, d’atteindre le Liban. Et enfin Jérusalem. C’était le projet de sa performance, qui devait s’achever par la juxtaposition d’une robe de mariée immaculée à côté de celle qu’elle aurait portée pendant tout ce voyage. Mais Pippa Bacca n’a pu l’accomplir jusqu’à son terme. Elle a été assassinée près d’Istanbul. Elle avait 33 ans.
De l’autre côté, une femme, la mère de l’auteure-narratrice, qui n’a jamais pu s’affirmer. Elle fut dominée par son mari, maltraitée, humiliée, et s’est finalement retrouvée seule avec quatre enfants, sans argent. Accablée par le jugement du divorce, qui a retenu contre elle les charges
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