Plus loin dans le blues avec Robert Palmer
La traduction de Deep Blues de Robert Palmer est l’occasion de découvrir ce grand auteur américain qui a consacré ses écrits aux musiques populaires.
dans l’hebdo N° 1631 Acheter ce numéro

© MARCELLO MENCARINI / Leemage via AFP
En 2009, le critique musical américain Anthony DeCurtis publiait une anthologie de textes rédigés par l’un de ses confrères : Robert Palmer. Pour le magazine Rolling Stone, DeCurtis avait été l’éditeur de Palmer et il entretenait une relation personnelle avec celui qui avait la réputation de rarement rendre ses papiers à temps. Palmer était une figure excentrique du monde de la presse. Né à Little Rock dans l’Arkansas, en 1945, il avait toujours gardé un attachement pour son lieu de naissance dont il n’hésitait pas à rappeler l’importance dans l’histoire des musiques populaires américaines, parfois éclipsée par celle des États voisins, Mississippi et Louisiane. Dans les années 1960 et 1970, installé à New York, Palmer était devenu un important critique, collaborant régulièrement avec le New York Times, et un musicien, clarinettiste du groupe d’avant-garde The Insect Trust.
Au sein du New York Times, Palmer s’occupa de 1981 à 1988 des pages consacrées à la musique populaire, n’hésitant pas à critiquer des
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