Yelli Yelli : Odes à la Kabylie
Distillant un folk vibrant, le duo Yelli Yelli sort son deuxième album, imprégné de la rencontre d’Émilie Hanak avec l’Algérie de ses racines.
dans l’hebdo N° 1651 Acheter ce numéro

© Smith
Entité musicale hybride, Yelli Yelli a pris vie en 2015 sous l’impulsion de l’auteure--compositrice-interprète Émilie Hanak. Ayant entamé son parcours de musicienne au mitan des années 2000, celle-ci œuvrait auparavant sous le pseudo Milkymee dans un registre folk-rock (en anglais) proche de Cat Power. Arrivée à la trentaine, après plusieurs disques et une BO (pour le film Domaine de Patric Chiha avec Béatrice Dalle), elle a ressenti le besoin de partir vers un nouveau projet.
À la même période, l’artiste a commencé à se pencher de plus près sur ses racines kabyles. Si sa mère est née à Paris, pendant la guerre d’Algérie, ses grands-parents maternels sont originaires de Kabylie, son grand-père venant d’un petit village près de Béjaïa et sa grand-mère de Tizi-Ouzou. Né en France également, son père a, quant à lui, une ascendance tchèque.
Si, étant née à Créteil et ayant grandi à Maisons-Alfort, Émilie Hanak apparaît comme une pure graine de la région parisienne, elle porte ainsi néanmoins en elle une belle diversité culturelle – comme tant d’autres Français. Ni elle
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

« The Killer » : différentes nuances de noir

« iViV », le tissage et métissage d’Oriane Lacaille

« Diamonds and Pearls » de Prince, un hymne à la joie
