Dans les écoles, « c’est le bazar »
L’Éducation nationale cristallise toute la gestion ubuesque de cette cinquième vague. Partout, les contaminations explosent, les personnels sont débordés. Et les élèves en pâtissent.
dans l’hebdo N° 1688 Acheter ce numéro

N ous ne sommes presque pas mis au courant, il n’y a aucun protocole défini… c’est le bazar », soupire Sandrine, accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH) dans la Drôme. Comme la majorité des professeurs, auxiliaires, surveillants et autres adultes des collèges et lycées de France, elle a connu une rentrée difficile. Elle travaille dans une région rurale, « et pourtant on est autant touchés que dans les grandes villes ». Cette reprise scolaire, placée sous le signe de la cinquième vague de covid, est « extrêmement désorganisée » selon Anne, principale d’un collège semi-rural de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « Le problème, c’est qu’on ne sait rien à l’avance. Et que tout change chaque jour. » Elle a pris connaissance du protocole sanitaire qu’elle était censée appliquer dans son établissement le 2 janvier, via une interview (en accès payant) donnée au journal Le Parisien par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale. Ses élèves arrivaient à 8 h 30 le lendemain. Dans ces circonstances, l’adaptation est laborieuse. Et encore plus lorsque les règles changent tous les deux jours : « Il n’y a même pas de
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