Le rap conscient toujours à flow
Dans un univers artistique très prolifique, une scène engagée et politisée conserve sa vitalité et un public solide face aux sorties plus commerciales.
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Il y a eu les têtes d’affiche comme Jul, SCH ou Ninho. Il y a eu les underground franciliens comme Hugo TSR ou Souffrance du groupe L’uZine. Il y a eu les « anciens », IAM, Rohff, Ol Kainry, et les petits nouveaux, prometteurs, comme La Fève. En 2021, le bilan des sorties rap a été aussi divers que prolifique. Le genre musical le plus écouté de France s’est aussi démarqué par sa surabondance. Plus de 1 200 albums, plus de 15 000 morceaux et près de 5 000 rappeurs impliqués, selon le média RapMinerz.
« Que retiendrons-nous de 2021 ? Sans doute pas grand-chose », écrit cependant Brice Bossavie (1), journaliste à -l’Abcdr du son. Auprès de Politis, ildéveloppe : « Beaucoup d’artistes ont une vision à court terme de ce qu’ils sortent, produisent des morceaux à la chaîne, la tête dans le guidon. » Une -observation -générale concernant surtout « les plus gros vendeurs, car des morceaux de qualité ont aussi été produits ».
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