La campagne les laisse sur leur faim
Associations, collectifs militants et syndicats déplorent que leurs voix ne soient pas suffisamment entendues, y compris à gauche.
dans l’hebdo N° 1700 Acheter ce numéro

© Lilian Cazabet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Un quinquennat hors normes est sur le point de s’achever. Cinq ans où la rue a vu se succéder les mobilisations et où toutes les causes ont pu être criées. Les rassemblements féministes, les mobilisations antiracistes comme les marches pour le climat ont jalonné le mandat d’Emmanuel Macron. D’une même voix, collectifs militants, associations et syndicats ont admis que ces cinq dernières années ont été « le plus grand quinquennat des mobilisations sociales ». Manifestations contre le projet de réforme des retraites, loi de programmation de la recherche, loi dite de « sécurité globale », ou pour la défense de l’hôpital public, sans oublier le mouvement des gilets jaunes.
La colère n’a cessé de s’exprimer dans tous les secteurs face à la politique libérale menée par le gouvernement. « Tout ça pour ça ? » C’est la question que se posent aujourd’hui des acteurs du mouvement social qui estiment leurs causes et revendications insuffisamment prises en compte par les candidats. Et pour certaines, la gauche est à ranger au nombre des défaillants.
C’était la « grande cause du quinquennat ». Le président de la République l’avait proclamé, le 25 novembre 2017, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Rebelote samedi 2 avril à La Défense Arena : « La grande cause de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la lutte contre les violences à l’égalité salariale et tant et tant d’autres combats, nous l’avons menée […]. À
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