Dossier : Le moment de la gauche
Le NPA hésitant face à l'union
Petit parti, petit score, mais grandes divisions : difficile de savoir si le NPA s’alliera finalement à l’Union populaire.
C’est un tout petit parti, qui pèse peu électoralement, mais revêt une importance symbolique. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ne s’en est jamais caché, il n’espérait pas faire un score faramineux à la présidentielle. Il n’était là que pour porter une voix et des idées anticapitalistes, grâce au temps de parole accordé à son candidat. Il est pourtant en tractations avec l’Union populaire.
Il faut dire que Philippe Poutou a acquis une réputation de « sniper » de la gauche, particulièrement grâce à ses flèches décochées contre Marine Le Pen et François Fillon en 2017, ou plus récemment contre Éric Zemmour dans le « speed-dating » présidentiel du premier tour sur TF1. Et ce franc-tireur plaît à la gauche anticapitaliste, qui aimerait bien voir officier à l’Assemblée nationale l’ancien ouvrier de Ford et actuel conseiller municipal de Bordeaux. Avec ou sans majorité de gauche d’ailleurs, puisqu’il pourrait aussi s’exprimer en tant que membre de l’opposition.
Encore faut-il qu’il soit candidat. En 2017, le NPA avait présenté, sans succès, une trentaine de candidats, bien loin des 366 présentés en 2012. « En même temps, une candidature aux législatives, c’est 3 à 4 000 euros », chiffre Julien Salingue, le monsieur « relations presse » du NPA.
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