« Le Visage tout bleu », de Patrice Robin : L’un et l’autre
Avec Le Visage tout bleu, Patrice Robin revisite cinq étapes clés de son existence et va ainsi au cœur de ce qui motive son écriture, où la littérature et la fidélité à ses origines se rejoignent.
dans l’hebdo N° 1701 Acheter ce numéro

© Eramen , Matta, collection de La Petite Escalère u00a9 Corinne Crabos.
Lors du décès brutal du fondateur des éditions POL, Paul Otchakovski-Laurens, nous avions demandé à Patrice Robin d’évoquer son souvenir (lire sur Politis.fr, 5 janvier 2018). Il avait choisi ces deux qualificatifs pour caractériser son éditeur : « solitaire » et « solidaire ». Ces deux vocables pourraient lui être tout autant attribués. « Solitaire » : c’est le sort de tout écrivain non mondain. « Solidaire » : c’est, pour Patrice Robin, issu des classes populaires, une affaire de fidélité.
Ces deux mots pourraient aussi symboliser le livre qu’il fait paraître aujourd’hui, Le Visage tout bleu. On retrouve cette même idée dans l’une des deux citations mises en exergue, deux vers de Walt Whitman : « Je chante la personne simple séparée, le Soi-même, /
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

« Veilleuse du Calvaire » : Haïti en pente raide

« Que notre joie demeure » : les ultrariches à découvert

« Adieu Tanger » : dans le regard des hommes
