CGT, l’épineuse question de la succession
Choix de l’héritière, critiques sur le bilan de Philippe Martinez, division sur la ligne… Le congrès qui aura lieu fin mars révèle un syndicat en proie à de profonds questionnements
dans l’hebdo N° 1743 Acheter ce numéro

© Edouard Monfrais-Albertini / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP.
C’est son dernier combat. Aux yeux du grand public, Philippe Martinez incarne l’un des visages de l’opposition à la réforme des retraites. Durant le temps de deux présidents et sept gouvernements, le secrétaire général de la CGT a mené sept années de bagarre face aux dérives libérales.
Beaucoup pensaient qu’il continuerait. Mais coup de tonnerre au siège du syndicat, porte de Montreuil, en proche banlieue parisienne : le 31 mai 2022, devant la commission exécutive confédérale, il annonce qu’il raccroche. Par la même occasion, Philippe Martinez désigne la candidate qu’il souhaite voir lui succéder lors du 53e congrès du syndicat en mars 2023 à Clermont-Ferrand : Marie Buisson, secrétaire générale de la fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture de la CGT.
« Je pense qu’il nous faut franchir un nouveau cap, donner un signe fort à toutes les syndiquées, toutes les militantes, en élisant pour la première fois une femme à la tête de notre organisation », lance Martinez. Léguer ce syndicat centenaire sans trouble, c’est peut-être aussi sa lutte finale.
Marie Buisson, figure d'ouvertureLa tâche, cependant, est plus compliquée que prévu. Le
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