Qui a peur de l’Iran ?

Une négociation avec l’Iran suppose, pour les États-Unis et le monde arabe, d’ouvrir le dossier du nucléaire israélien. L’analyse de Bernard Ravenel.

Bernard Ravenel  • 20 septembre 2012 abonné·es

Le clash qui vient d’éclater entre Barack Obama et Benjamin Netanyahou (le premier ayant refusé de recevoir le second) ne peut surprendre lorsqu’on connaît les positions des deux protagonistes face à l’éventualité d’une attaque israélienne sur l’Iran. Cette irruption spectaculaire du Premier ministre israélien dans la campagne électorale américaine ne doit pas faire oublier les enjeux décisifs qui se cachent derrière cette nouvelle querelle.

Après le constat de leur échec politico-militaire en Irak et en Afghanistan, les États-Unis, soumis en outre à une pression accrue du monde arabe (États et sociétés) pour une solution politique de la question palestinienne, ont ressenti la nécessité d’une réorganisation géostratégique d’un Moyen-Orient qui possède les deux tiers des ressources énergétiques connues. Ce qui suppose de repenser les relations avec

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Monde
Temps de lecture : 5 minutes