À (re)voir, l’enquête d’« Envoyé spécial » sur les partenariats public-privé
Dix ans après la légalisation en France des partenariats public-privés (PPP) , permettant à une collectivité ou à l’État de déléguer la construction et la gestion des équipements publics, les exemples d’échec se multiplient.
Plus coûteux pour les finances publiques à long terme qu’une sous-traitance classique, les PPP s’accompagnent dans bien des cas d’une gestion opaque et d’irrégularités, constatées la plupart du temps après la livraison des bâtiments.
Du Capitole de Châlon-en-Champagne – qui aura finalement coûté 90 millions d’euros à la collectivité – au stade aujourd’hui désertique construit au Mans en passant par le fiasco de l’université Paris-VII (lire notre enquête), l’équipe de l’agence Premières lignes dresse un bilan calamiteux du montage financier inauguré en Grande-Bretagne dans les années 1990.
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