Notre-Dame-des-Landes : Des choix très orientés

Tout est fait pour favoriser le nouvel aéroport.

Thierry Brun  • 23 octobre 2014 abonné·es

Comment l’État « peut-il justifier une si grande différence entre ce qu’il exige pour Nantes-Atlantique  [l’actuel aéroport] et le projet qu’il a avalisé pour Notre-Dame-des-Landes ? », s’est interrogé lors d’une conférence de presse, le 14 octobre, le Collectif d’élu(e)s doutant de la pertinence de l’aéroport (Cédpa).

De nouveaux éléments à charge, présentés après la publication d’un article du Canard enchaîné  [^2], révèlent le parcours du combattant que devront effectuer les pompiers et les passagers du futur aéroport. Sur les plans, le projet présente des superficies « bien moindres pratiquement pour tous les services publics (les salles d’embarquement, les postes d’inspection et de filtrage, le nombre de parkings pour les avions, etc.) que l’actuel aéroport », indique un courrier du Cédpa adressé à Alain Vidalies, le ministre délégué aux Transports. Le collectif dénonce « le jeu trouble des services de l’État » et ajoute que des architectes ont travaillé « à une autre proposition, réaliste et nettement moins onéreuse » concernant le réaménagement de l’aéroport Nantes-Atlantique. Parallèlement, les élus EELV des conseils régionaux Bretagne et Pays de la Loire, ainsi que France nature environnement (FNE), ont demandé des expertises complémentaires dans le cadre du débat public autour du projet de liaison ferroviaire Ouest-Bretagne-Pays de la Loire (LNOPBL). Les seuls choix proposés sont la création de nouvelles lignes pour desservir le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes [^3].

[^2]: « Le nouvel aéroport de Nantes serait plus petit que l’ancien ! », 8 octobre.

[^3]: Voir la suite de notre article sur Politis.fr

Écologie
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