Un « canular » désopilant

Comment les policiers peuvent-ils continuer à se laisser berner par un personnage parfaitement identifié ?

Denis Sieffert  • 17 juin 2015 abonné·es
Un « canular » désopilant

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Les occasions de rire sont trop rares en ce bas monde. En voici une. Vous téléphonez au commissariat de police le plus proche, ou à la préfecture, et vous signalez que votre voisin de palier ou un bon ami, choisi pour son sens de l’humour, est en train d’égorger sa femme. Agissez de préférence au milieu de la nuit. Et normalement, et si votre voix n’a pas tremblé, un commando du Raid, groupement d’élite de la police nationale, devrait rapidement débouler à son domicile, armé de pied en cap, défoncer la porte d’entrée, tirer le suspect de son sommeil, le plaquer au sol, le menotter serré jusqu’au sang, puis le faire embarquer en dépit des objurgations de l’épouse bien présente et bien vivante.

Au fond, rien de très grave : en fin de matinée, l’ami est rendu à l’ordinaire de sa vie quotidienne sans autre préjudice que quelques contusions et le souvenir d’une belle frayeur. J’invente ? Pas le moins du monde ! La mésaventure est arrivée à Pierre Stambul dans la

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Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 6 minutes