Eros Sana, la voix des oubliés
Le porte-parole de la campagne de José Bové, juriste, parle au nom des habitants de banlieue, dont il est issu.
dans l’hebdo N° 943 Acheter ce numéro
Avec des mots simples, Eros Sana impose le silence : « J'interdis à la police de pénétrer dans les écoles car ce n'est pas son rôle » , « Nous sommes le peuple, et José Bové nous représente, voilà le message qu'il faut faire passer aux partis politiques. » Ces phrases furent toutes ponctuées de bruyants applaudissements, lors du meeting de José Bové, à Saint-Denis le 21 février. Porte-parole de campagne [^2]du candidat paysan, Eros Sana, qui s'autodéfinit comme « un pur produit de la banlieue », fait mouche à chacune de ses interventions sur les scènes de la campagne antilibérale.
Français d'origine congolaise, pas encore trentenaire, encarté chez les Verts depuis 2001, Eros Sana, harangue son auditoire sans notes ni discours tapé au préalable. Sa mission crève les yeux et les tympans. Il
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

Hervé Berville : la mer et (surtout) au-delà

SNU : vague de départs au cabinet de la ministre Prisca Thévenot

Antisémitisme : « Marine Le Pen a réussi son coup, plus rien n’accroche »
