Défense de s’abstenir !

La soirée électorale du premier tour, entre faux suspense et rivalités d’audiences, a pour seul enjeu de conserver le téléspectateur. Monotone, voire affligeant !

Jean-Claude Renard  • 26 avril 2007 abonné·es

On se souvient qu'en 2002, au soir du premier tour de la présidentielle, ou plutôt en toute fin d'après-midi, dès 19 h, David Pujadas d'un côté, Patrick Poivre d'Arvor de l'autre annonçaient une « grosse », voire une « énorme surprise », devant la trogne joviale de responsables du Front national et la mine déconfite des lieutenants de Lionel Jospin. À soixante minutes des résultats, on voyait le truc venir comme une moissonneuse-batteuse sur une départementale. Avec cette obligation de poids pour les télés : tenir sa langue, quand même l'on connaît les résultats, et surtout tenir son téléspectateur, peut-être pas en haleine mais calé devant sa chaîne, indifférent à l'idée de zapper. C'est long, soixante minutes à

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Médias
Temps de lecture : 4 minutes