Le pote de Pol Pot

« L’Avocat de la terreur », de Barbet Schroeder, met au jour le parcours glauque, mais instructif, de Jacques Vergès au long d’un demi-siècle de luttes armées.

Christophe Kantcheff  • 7 juin 2007 abonné·es

L'affiche de l'Avocat de la terreur dit tout : Jacques Vergès, l'air frondeur, présente ses poignets à l'objectif comme si le spectateur allait lui mettre les menottes. Dans le rôle de l'accusé, ou de la victime, Jacques Vergès croit exceller. N'a-t-il pas écrit un livre à sa gloire intitulé le Salaud lumineux ? Mais voilà : l'affiche montre aussi à quel point il aime à s'exhiber, et combien l'image qu'il s'est fabriquée de lui-même passe avant toute chose. Jacques Vergès, ou l'avocat de cinéma, épanoui dans la société du spectacle. Un peu pathétique.

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Culture
Temps de lecture : 3 minutes