La Graine et le mulet : Une cuisine de trop bon goût
Avec « la Graine et le mulet », Abdellatif Kechiche raconte l’histoire d’un vieil ouvrier immigré qui entreprend d’ouvrir un restaurant de couscous. Un film parfois fort, souvent consensuel.
dans l’hebdo N° 980 Acheter ce numéro
L'Esquive , sorti début 2004, n'était pas encore « césarisé » qu'Abdellatif Kechiche avait déjà un producteur pour son prochain film : celui de Jean-Jacques Annaud et de Christophe Barratier ( les Choristes ), Claude Berri. Kechiche, qui avait connu toutes les peines à monter son projet réunissant Marivaux et des enfants des quartiers, et qui avait dû faire des choix drastiques sur le tournage, aurait pu se « reposer » au gré de conditions de production cette fois-ci plus confortables. D'autres cinéastes qui ont connu un tel parcours se sont laissé prendre au piège. Kechiche, lui, a cherché à faire avec la Graine et le mulet un film formellement plus ambiteux.
À nouveau, le cinéaste situe son histoire dans un ancrage social
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