La Graine et le mulet : Une cuisine de trop bon goût

Avec « la Graine et le mulet », Abdellatif Kechiche raconte l’histoire d’un vieil ouvrier immigré qui entreprend d’ouvrir un restaurant de couscous. Un film parfois fort, souvent consensuel.

Christophe Kantcheff  • 13 décembre 2007 abonné·es

L'Esquive , sorti début 2004, n'était pas encore « césarisé » qu'Abdellatif Kechiche avait déjà un producteur pour son prochain film : celui de Jean-Jacques Annaud et de Christophe Barratier ( les Choristes ), Claude Berri. Kechiche, qui avait connu toutes les peines à monter son projet réunissant Marivaux et des enfants des quartiers, et qui avait dû faire des choix drastiques sur le tournage, aurait pu se « reposer » au gré de conditions de production cette fois-ci plus confortables. D'autres cinéastes qui ont connu un tel parcours se sont laissé prendre au piège. Kechiche, lui, a cherché à faire avec la Graine et le mulet un film formellement plus ambiteux.

À nouveau, le cinéaste situe son histoire dans un ancrage social

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Culture
Temps de lecture : 4 minutes