Compromis de façade

Les partenaires sociaux proposent de modifier le paysage syndical français. Mais leur accord révèle surtout des conflits d’intérêt entre les confédérations et au sein du camp patronal.

Thierry Brun  • 17 avril 2008 abonné·es

Ce devait être un accord national interprofessionnel « sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme » . Mais les partenaires sociaux en ont décidé autrement : une « position commune » a été adoptée le jeudi 10 avril, pour « éviter un clash » , notamment de la CGT. C'est « une position qui n'engage juridiquement en rien le gouvernement et le législateur » , remarque l'Unsa. Et qui ne sera pas signée par FO et l'Union professionnelle artisanale (UPA), organisation patronale très remontée contre le Medef et la CGPME.

Sur le fond, la nouvelle démocratie syndicale proposée dans le texte est un compromis de façade qui révèle surtout les

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